On écrit tout et son contraire au Soir. Sur une même page (le 20/11), le désopilant quotidien subsidié interrogeait François Pichault, professeur de gestion des ressources humaines à HEC-ULG sur l'idée de réduction du temps de travail. Le professeur se montrait peu enthousiaste, évoquant le cas de la France:
« L’objectif annoncé de création de 700.000 emplois a été largement surestimé, constate François Pichault, professeur de gestion des ressources humaines à HEC-ULG. Dans les entreprises, cette diminution du temps de travail a généré de gros problèmes d’organisation, a induit une exigence accrue de productivité et, pour certaines, pesé sur leur compétitivité par le biais de l’augmentation du nombre d’heures supplémentaires. »
Le professeur est donc contre la diminution du temps de travail, ce qui n'a pas empêché pas Le Soir d'écrire en exergue qu'il était... pour:
Ces propos devaient en fait être attribués à Mateo Alaluf, sociologue des 35 heures, professeur à l'ULB et phare intellectuel structuraliste que la rédaction interroge en moyenne 3,7 fois par semaine.
Le Soir s'excusait de sa maladresse dans son édition du lendemain.
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